Depuis plus de dix ans, l'Association pour la Renaissance du Château de Gaillon (ARC) oeuvre pour la valorisation du patrimoine de la ville de Gaillon et plus particulièrement de son château, en étroite collaboration avec la ville et les services de l'Etat.
Dès juin 2011, l'ARC a contribué à l'ouverture du château au public afin de (re)faire découvrir l'histoire et l'architecture de ce monument considéré aujourd'hui comme le premier château Renaissance construit en France.
En parallèle, l'ARC s'est fortement mobilisée lors d'un plan triennal (de 2015 à 2018) de recherche archéologique sur les installations carcérales des anciens Jardins Hauts du château.
Elle participe chaque année à la programmation et à la mise en place de l'animation culturelle du château (expositions temporaires, danses renaissance) et élabore des supports de communication et d'information conjointement avec la ville de Gaillon.
Le Château de Gaillon, Foyer de la Renaissance
Lieu stratégique au XIIe siècle, rasé partiellement en 1424, Guillaume d’Estouteville relève à partir de 1459 la seigneurie de Gaillon. En à peine plus de dix ans, de 1498 à 1509, le cardinal archevêque de Rouen Georges Ier d’Amboise métamorphose l’ancienne résidence d’été de ses prédécesseurs en un château grandiose et fait de Gaillon un foyer de rencontre entre l’art flamboyant et celui de la Renaissance. Les traces du passage entre les deux répertoires du gothique normand et de la renaissance italienne sont encore visibles.
À la Révolution, le domaine de Gaillon démantelé est transformé en maison centrale d’incarcération puis en caserne. Après bien des aléas, le château est racheté par l’Etat en 1975 qui mène depuis une politique de sauvegarde et de restauration du monument.
En 2009, la Ville s’engage dans une opération d’exploitation touristique, ouvre un circuit de visite et assure l’animation des lieux.